Publié le 2025-10-17 par Martin Deslisle

Au-delà du maquillage argenté et des costumes galactiques, son jeu a défini l’ADN de KISS à l’ère des grandes arènes — un mélange d’impact, de simplicité efficace et d’inventivité scénique.

Dès les débuts, Frehley comprend qu’un bon solo doit raconter une histoire aussi clairement qu’un refrain. « Shock Me » en devient l’illustration parfaite. Sur scène, la guitare fumante, les fusées, les effets d’écho et de phase ajoutent au mythe, mais ne masquent jamais l’essentiel : un sens aigu de la mélodie et du groove.

En 1978, son album solo éponyme révèle un artiste capable d’occuper tout l’espace sans renier la concision. Sa reprise de « New York Groove » s’impose comme un classique intemporel. Qu’il s’agisse d’un power chord serré ou d’une cascade de notes, on reconnaît Ace à la première mesure.

Son retour lors de la grande réunion de KISS au milieu des années 1990 rallume l’étincelle qui avait embrasé les stades : le public retrouve cette alchimie rare entre spectacle total et efficacité rock. 

L’influence d’Ace Frehley dépasse l’iconographie.

Hommage à un musicien dont la constellation brille encore. Ace Frehley a ancré KISS dans l’histoire en posant, note après note, les fondations d’un rock spectaculaire mais musicalement solide. Qu’on l’écoute à plein volume ou qu’on décortique ses lignes casque sur les oreilles, on y trouve la même promesse : celle d’un voyage électrique, simple et vrai, qui mène droit au cœur de la guitare rock. Et au bout du voyage, une évidence : certains styles passent, la classe reste.